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Monday, August 12, 2013

loppe rapidement grâce, entre autres, aux investissements étrangers et à la construction d’un réseau ferroviaire qui atteint 30 000 km en 1890. De nouvelles régions s’industrialisent (Ukraine) ta

par tomber sous leurs coups (1881). Sous son règne, l’empire a poursuivi son expansion coloniale en Asie centrale : après l’annexion des terres des kazakhs achevée en 1847, les trois khanats du territoire ouzbek (Kokand, Boukhara et Khiva) sont conquis au cours des trois décennies suivantes puis annexés ou placés sous protectorat (1876). Cette avancée place les limites de l’empire russe aux portes de l’empire britannique aux Indes. La tension (Grand Jeu) entre les deux pays va rester très vive jusqu’à ce qu’un accord soit trouvé en 1907 (convention anglo-russe). La Pologne se soulèvera sans succès en 1863.
Industrialisation[modifier | modifier le code]


L'empereur Alexandre III de Russie par Ivan Kramskoï (1886).
Alexandre III, lorsqu’il monte sur le trône en 1881, mène en réaction à l’assassinat de son père une politique de contre-réformes. Les dispositions autoritaires sont maintenues ou renforcées : les partis politiques et les syndicats sont interdits, le droit de circulation est limité, la presse est censurée. Sur le plan économique l’industrie se développe rapidement grâce, entre autres, aux investissements étrangers et à la construction d’un réseau ferroviaire qui atteint 30 000 km en 1890. De nouvelles régions s’industrialisent (Ukraine) tandis que certaines renforcent leur caractère industriel comme la région de Saint-Pétersbourg et surtout celle de Moscou. Mais la main-d’œuvre abondante dégagée par l’abolition du servage et la croissance démographique ne trouve pas entièrement à s’employer dans l’industrie (3 millions d’ouvriers en 1913). De nombreux paysans viennent coloniser les terres vierges de l’empire situées dans le Sud et l’Est (vallée inférieure de la Volga, Oural, Sibérie) de l’empire. Le Transsibérien permet de désenclaver les immenses territoires de la Sibérie et facilite cette migration, tandis que le financement de l’industrialisation se fait principalement par les emprunts russes venus surtout de France.
Le premier tronçon du Transsibérien ouvre dès 1888 et Moscou émet quatre emprunts de 500 millions de francs-or. En 1904, la France compte 1,6 million de créanciers du réseau ferré, de l’État et des municipalités russes8, tandis que l’alliance franco-russe mise en place en 1892 tente de faire pièce à la Triplice.
L’agriculture a toujours un poids écrasant : en 1897 la Russie compte 97 millions de paysans pour une population totale de 127[réf. nécessaire] millions d’habitants. Ceux-ci ne possèdent généralement pas les terres qu’ils cultivent (25 % seront propriétaires en 1914). Le taux d’alphabétisation est très faible et la mortalité infantile est élevée (environ 180 pour 1000). L’excédent démographique est absorbé par les villes dont le nombre croît rapidement : à la veille de la Première Guerre mondiale, la population citadine dépasse les 25 millions d’habitants. La Russie continue d’accroître son aire d’influence : en Chine et en Corée elle se heurte aux intérêts japonais. La guerre russo-japonaise qui s’ensuit se termine par une défaite complète (1905 à Tsushima) : la modernisation du Japon a été sous-estimée et l’éloignement du champ de bataille a créé d’énormes contraintes logi

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